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JACKLIN (Bill), la valse du temps New-York Grand Central - BERNSTEIN (Leonard), west side story, symphonic dances



JACKLIN (Bill), la valse du temps New-York Grand Central - BERNSTEIN (Leonard), west side story, symphonic dances
(taille reelle)
Bill JACKLIN - la valse du temps New-York Grand Central ()


La vérité, quelque pénible qu'elle soit, est préférable à l'incertitude

Oscar WILDE - Teleny, or The reverse of the medal 1893

Bill JACKLIN - la valse du temps New-York Grand Central
Connu pour les portraits de vie urbaine qu’il réalise à New York où il s’installe en 1985, à Londres, sa ville natale ou à Venise, c’est l’énergie palpable des grandes métropoles que l’artiste espère capturer et exprimer. La composition rythmée par la lumière, tantôt aveuglante, tantôt fugitive, dévoile une chorégraphie de l’instant où les mouvements de foule figurent le temps qui passe, mais aussi la vitalité et les tensions générées par la cité. Les formes se définissent par des étendues de couleur. La touche du pinceau, qui n’est pas sans rappeler celle des impressionnistes, imprime le mouvement en une vision vibrante et floue, mais la particularité de l’œuvre réside avant tout dans la maîtrise exceptionnelle des effets de lumière, Rembrandt ou Turner s’y reconnaîtraient !

Illustr musicale: Leonard BERNSTEIN - west side story, symphonic dances
Deux bandes de jeunes se font la guerre dans un quartier pauvre de l’Ouest new-yorkais (West Side) : les Jets, jeunes blancs américains, ne sont pas décidés à céder le contrôle de leur rue aux Sharks, ces émigrés venus de Porto-Rico. Sur fond de haines raciales se noue une histoire d’amour entre Tony et Maria, qui appartiennent chacun à un des deux clans ennemis. Il n’y a pas de mélodie fédératrice mais plutôt une succession de motifs courts et lapidaires. Ce procédé d’écriture exacerbe le caractère rythmique de la pièce, donne cet effet de discours tronqué, de respiration haletante qui nous rappelle l’intrigue